Unité Bactériologie et parasitologie des produits de la pêche et de l’aquaculture (B3PA) du laboratoire de sécurité des aliments
Site de Boulogne sur Mer
Cheffe d’unité : N.
Cheffe d’unité adjointe : Mélanie Gay
L’unité Bactériologie et parasitologie des produits de la pêche et de l’aquaculture (B3PA) a des activités de recherche et d’expertise sur les contaminants microbiologiques (bactéries et parasites) des produits de la pêche et de l’aquaculture présentant un danger pour le consommateur et ayant un impact en santé publique.
Activités de référence
L’unité a un mandat de référence national (LNR) pour les Vibrio sp. dans les produits de la pêche. Elle développe et valide des méthodes de détection, de quantification et/ou de caractérisation des espèces pathogènes par voie alimentaire telles que V. parahaemolyticus, V. cholerae et V. vulnificus et de leurs facteurs de pathogénicité.
L’unité contribue également aux travaux de référence sur les Anisakidae et est laboratoire associé au LNR Parasites transmis par les aliments portés par le laboratoire de santé animale de Maisons-Alfort (unité BIPAR).
L’unité est associée aux laboratoires de référence européen et national sur L. monocytogenes, portés par unité SEL.
Activités de surveillance
L’unité collecte et a collecté de nombreuses données sur la filière au cours de différentes enquêtes. Celles-ci pourront être exploitées dans le cadre de la surveillance des contaminants microbiens dans les produits de la pêche. Des travaux concernant l’antibiorésistance dans les produits aquatiques sont également menés pour permettre de réaliser un état des lieux de la résistance aux antibiotiques dans le milieu marin. L’unité bactériologie et parasitologie mène des travaux en lien avec l’unité sous contrat Biochimie des produits aquatiques de l’université du littoral côte d’opale, pour répondre à des objectifs communs de qualité et sécurité des produits de la pêche et de l’aquaculture.
Activités de recherche
L’écophysiologie des Listeria monocytogenes dans les produits aquatiques est un axe de recherche fort de l’unité afin de comprendre les facteurs qui modulent sa virulence.
Des travaux sont également développés sur les vibrions, bactéries présentes naturellement dans l’environnement marin, et potentiellement responsables d’infections émergentes
L’unité développe également des travaux sur des parasites potentiellement zoonotiques et présents dans les produits de la pêche. Elle s’attache notamment à comprendre la répartition des Anisakidae, des nématodes représentant un risque parasitaire important pour l’être humain, dans les poissons consommés en France. Cette thématique comprend la recherche (quantification, caractérisation) de parasites dans les produits de la pêche et de l’aquaculture et le développement et la validation de méthodes (moléculaires ou autres) d'identification et de détection de ces parasites.
Par ailleurs, l’unité développe des travaux sur les autres parasites potentiellement zoonotiques dans les produits de la pêche et sur les interactions entre les parasites et les bactéries.